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Northland

Je quitte Taupo après quatre mois passés dans cette petite bourgade au centre de l'île du Nord du pays. Je prends la route qui longe le mont Tauhara, que j'ai gravi plusieurs fois pendant l'hiver. Je longe tranquillement ses pentes de forêts protégées, la montagne étant un lieu sacré Maori, comme beaucoup d'endroit cela dit. Les Maori ne se considèrent en aucun cas détenteur du territoire Néo Zélandais, même si étant le premier peuple à l'occuper. Ils se surnomment Kaitiakitanga, les gardiens des terres. Ainsi, ils vivent dans le respect de la nature afin de la préserver pour les générations futures.

Mais très vite me voilà baigné dans les cultures agricoles, le bétails, les forêts de pin. L'exploitation de cette même nature par l'homme. J'essuie quelques grains, le temps est couvert. Mes habits ne sont plus du tout imperméables et je suis rapidement trempé. Cela ne m'avait pas dérangé en Asie mais dans cette région bien plus froide, c'est pas la même. La circulation est supportable, je suis sur une route secondaire. Je croise un cycliste avec un casque customisé de façon originale. Des pointes, comme celles que l'on voit sur les façades pour repousser les pigeons, ont été installées sur le dessus du casque. C'est le printemps et les pies néozélandaises peuvent s'avérer très agressives envers les cyclistes, protégeant leurs nids et provoquant de nombreux accident chaque année. Cela m'est arrivé aux alentours de Taupo il y a peu, et je peux vous dire que c'est assez impressionnant.

J'atteins Butcher pool, une petite piscine aménagée au milieu de nul part alimentée par l'eau de sources d'eau chaude. Après avoir relaxé un moment les jambes qui fatiguent en ce jour de reprise je reprends la route pour atteindre un petit lac près duquel se trouve une aire de camping. Je retrouve deux japonais que j'avais croisé a Butcher pool, cela m'avait manqué de croiser des voyageurs ici et là, créer des liens éphémères, jusque la prochaine fois.

Le lendemain est une journée facile. J'atteins rapidement Rotorua où je dois faire étape. Rotorua a été construite sur des sources thermales et dès ses débuts est devenue une ville de villégiature et de therme. le seul bémol est que les vapeurs de souffre émanent dans toute la ville avec leurs effluves d'œuf pourri.

Je prends un jour pour faire réparer mon vélo dans un atelier spécialisé, les vis d'un porte bidon se dessoudent et il est temps de remettre quelques points de soudure au cadre. J'en profite pour faire un tour de la ville. Le temps est au beau fixe est j'ai gagné plusieurs degré au thermomètre déjà.



Le travail est vite achevé et je reprends la route plus vite que prévu. Je profite donc de la météo clémente pour faire un détour à "blue spring", une source d'eau claire et limpide qui donne une jolie atmosphère au milieu des fougères.



La journée est chaude et la reprise en début d'après midi est difficile. De plus je me heurte à la circulation relativement dense de l'axe principale que je circule, faute d'alternative. Les Néo Zélandais ne sont que très peu respectueux des cyclistes. Il y a en a pratiquement pas sur les routes et on comprend pourquoi. Même sur un axe secondaire, les camions me doublent très près à plus de 100kmh. Je fini par rouler au milieu de la route pour forcer au ralentissement et à la distance, sans me faire beaucoup d'amis pour le coup. Je termine cette journée exaspéré et frustré.

Je passe la nuit a Matamata, profite des sources d'eau chaude et fait l'impasse sur Hobbitton, le décors qui a servi au tournage de la comté dans le seigneur des anneaux, dont le tarif dépasse l'entendement à mon sens.

Au lendemain je roule sur une petite route qui débouche sur une piste cyclable aménagée sur une ancienne voie ferrée. La journée est plutôt agréable, je longe une chaine montagneuse dans des plaines vertes et arable. L'odeur du foin déjà fraichement coupé m'accompagne.


En fin de journée je vois un nuage grossir et prendre de l'ampleur, se noircir de plus en plus jusque dérouler un rideau de pluie opaque qui me détrempe intégralement. Je passe la nuit dans un camping vers Paeroa, où est produit une limonade bien célèbre en NZ. Le camping ressemble à une aire de stationnement goudronnée, j'hésite à me trouver une auberge pour la nuit. Je fini cependant par aller à la réception. Un couple absolument adorable m'y accueille et me montre une petite alcôve surélevée et aménagée au milieu d'un bosquet où je peux planter ma tente. Probablement un des meilleurs camping que j'ai fait au final.


Je retrouve la mer en atteignant la cote Nord. Un fort vent de face qui me tient tête toute la journée, de plus la progression n'est pas facile sur la piste cyclable sur laquelle je roule. Mais je préfère ceci à la route. Je termine dans un camping régie par le concile local. Il est complet car nous sommes le samedi d'un weekend prolongé. Autours d'Auckland les aires de camping se réservent par internet avec paiement en ligne. Ce qui n'arrange pas la spontanéité que le voyage à vélo apporte. Il y a beaucoup de place, alors je décide de passer au dessus de la barrière, n'ayant pas beaucoup d'autres options avec l'heure avancée. Le ranger débarque au même moment que je force l'entrée. Je lui explique mon cas, mais il est très conciliant et me montre un endroit pour mettre la tente pour la nuit.

Dernière journée avant d'atteindre Auckland. Je longe dans un premier la temps la côte et profite des dernières huitres de la saison. Je rentre par une petite piste cyclable au travers de lotissements, loin de me douter que je suis déjà en ville. Puis je suis finalement rattrapé par la circulation en atteignant le centre ville. Ici c'est Lucy qui m'accueille, avec qui j'ai fait ma formation de Yoga plus tôt dans l'hiver à Taupo. Je passe quelques jours dans la métropole Néo-Zélandaise avant de reprendre la route vers le nord.

Je fais étape dans un petit camping à une cinquantaine de kilomètres au nord d'Auckland. L'air de camping est située en bord d'un bras de mer, c'est marée basse alors j'en profite pour faire le plein de coques pour mon diner. Les oiseaux aux alentours font un boucan d'enfer au point qu'il est difficile de trouver le sommeil.

Le lendemain je reprends un bout de route principale, avec une circulation dense. Je dors à Tawharanui où le ranger du camping m'héberge chez lui. Maurice approche de la retraite et passionné de vélo, projette un tour du monde lorsque la situation avec le virus se stabilise. Sa femme semble le vivre plutôt bien! Je profite de la fin de journée pour faire un tour sur les plages et les baies environnantes. Ici aussi l'aire de camping est régie via internet, mais sa proximité avec Auckland en fait un lieu très prisé. Début juillet s'ouvrent les réservations pour la période estivale de Décembre-Janvier, tout est réservé en une heure de temps! Je passe la soirée avec Maurice et sa famille après m'être baladé dans les alentours.



Une succession de collines verdoyantes m'attendent. Je pense que ce sera mon lot pour les prochaines semaines. Le Northland est vraiment très vallonné. J'arrive a Mangawhai heads, ici ce sont Julianna et Harley qui m'accueillent, un couple Américano-Australien établi en NZ depuis peu. Passionnés de voyage ils renflouent un peu les caisses avant d'entamer un trip en Nouvelle Zélande. Nous passons une soirée agréable et bon enfant, avec un œil sur les élection américaine que Julianna surveille de près. Une pluie torrentielle est prévue toute la journée du lendemain alors je prolonge mon séjour d'une nuit. La journée suivante Julianna doit se rendre à Whangarei, ma prochaine étape. Elle me propose de m'y conduire si je le souhaite, chose que je refuse.... dans un premier temps. Réflexion faite, je dois rouler principalement sur la route principale en travaux, de plus une balade au dessus de la plage est très courue, et cela me permettrait de pouvoir la faire au matin avec Julianna. Chose que je ne regrette absolument pas.



Je passe la nuit à Whangarei chez Cathy. Un peu hippie, un peu décalée, le courant passe plutôt bien. Elle accueille chez elle une espagnole qui l'avait elle même hébergé lors d'un précédent voyage en Europe. Les enfants et petits enfants de Cathy nous rejoignent pour le diner que j'ai préparé, les enfants sont fascinés de mes tours de magie.

Je reprends la route sur la voie principale avant de la délaisser pour une route côtière. Juste avant je me fait interpeller par un couple au bord de la route. Ils sont cyclistes et me posent quelques questions sur mon voyage. La femme me dit tout naturellement "on comprend pas pourquoi les Européens roulent sur la route en NZ, c'est tellement dangereux!". Les Kiwis sont friands de sport outdoor, mais utilisent généralement leur véhicules motorisés pour s'y rendre, pas question de partir de la maison, comme ce couple qui déchargent leur VTT de leur voiture. Le vélo n'a tout simplement pas sa place sur la route. Le temps n'est toujours pas au beau fixe et j'essuie quelques grains accompagnés d'un vent de face soutenu. J'arrive à un lieu dit "the farm", la ferme. Ici c'est un grande ferme qui accueille près de trente bénévoles à temps plein. Le concept est basé sur la permaculture et le développement durable, chose qui est assez rare en Nouvelle Zélande pour être honnête. L'endroit possède au grand studio de yoga dans lequel ils organisent des formations de yoga et des cours quotidien auxquels je me joins le lendemain. Un lieu un peu hors du temps et cela fait du bien.

Je poursuis le long de la côte durant une journée bien plus ensoleillé, pour atteindre Russel et traverser en ferry jusque Pahia. Le temps est au beau ce jour ci et le Northland se dévoile dans toute sa splendeur.



Je retrouve Guillaume, cyclo français que j'avais rencontré sur l'ile du sud, avec qui j'avais un certain nombre de connaissances en commun en France. Il est désormais basé ici où il travaille sur la construction de bateaux. Son rêve étant d'acheter le sien pour rentrer en France. Le lendemain je vais à Waitangi, lieu iconique où s'est signé le traité entre chef de tribu Maori et la couronne d'Angleterre il y a près de 200 ans. Le lieux est désormais aménagé, avec visite guidé, une démonstration de chants et cérémonie Maori, deux musée fascinants, qui retracent très bien l'histoire de la Nouvelle Zélande. J'y passe toute la journée. Je termine la route jusque Kerikeri. Je me fait éconduire par des routes sur la carte qui sont privées et traversent des forêts de pin destinés à l'industrie. Le paysage est bien morose. Je reste deux nuits a Kerikeri pour prendre le temps de voir les cascades aux alentours.



Retour sur la route, je prends l'axe principal. Les averses et le vent me dissuade de faire des détours prévus. Je roule toute la journée. Après une pause pour gravir le Saint Paul's Rock qui donne une belle vue sur une baie.





Puis un Fish and chips au bord de l'eau, un des plus reconnu en NZ dont le poisson vient directement depuis la jetée.





Je termine cette longue journée pour rejoindre une aire de camping. Normalement réservée aux véhicules possédant des toilettes autonomes, comme c'est souvent le cas, l'aire est suffisamment reculée pour être tranquille pour la nuit.





Je suis au pied de la péninsule du nord, je me ravitaille pour quelques jours de voyage, n'ayant pas de supermarché sur la route. Une première nuit sur la côte est, je trouve une aire de camping près de la plage à nouveau. L'endroit est paisible. Je reprends la route le lendemain et continue mes enchainement de montés et descente dans ce paysage vallonné, toujours aussi vers et cultivé. La végétation a cependant beaucoup changé avec l'apparition de bush, de pins. J'atteins le fameux Cape Reinga en fin de seconde journée. Le Cape Reinga est un lieu iconique pour les Néo Zélandais et particulièrement les Maori. En effet dans leur culture c'est le point où l'âme rejoint la terre des ancêtres après notre mort. Un lieu calme et hautement spirituel.



Lassé de la route et de ses vallons, je décide de ne pas revenir sur mes pas sur l'unique route qui mène au cap. Il y a aussi un sentier qui longe la côte Ouest. C'est le début du Te araroa, un sentier qui parcours les deux îles sur plus de trois mille kilomètres. Normalement les randonneurs commencent en cette saison, au printemps, pour être au mois chaud de l'été sur l'ile du sud. Le sentier passe par plusieurs colline en son début, mais quitte à galérer je préfère encore être dans la nature que sur la route. Je descend la première pente pour atteindre la première plage et immédiatement conforté dans mon choix malgré les nombreux escaliers qui m'oblige à pousser précautionneusement le vélo. La vue sur le Cape Maria est splendide avec les derniers rayons de soleil de la journée et j'établi mon campement près de la plage.



En fait l'idée est de rejoindre 90 mile Beach et sa centaine de kilomètres à parcourir sur une large plage au sable dur à marée basse. J'ai avant ça deux plage de quelques kilomètres à traverser. Ma première expérience de rouler sur la plage est décevante, je m'enfonce, je pousse le vélo... Tout mon programme est remis en cause, à la fin de cette plage je peux regagner la route via un sentier escarpé. Mais ce serait vraiment difficile. Ceci dit pousser mon vélo sur plus de 100kms n'est pas une option non plus. Puis la plage s'élargi et je trouve une portion plus horizontale. Le sable me porte et je parcours les derniers kilomètres rapidement. Me revoilà galvanisé pour la suite, plus question de rebrousser chemin.

Une première colline à passer, majoritairement de sable. Il me faut en grande partie pousser et porter mon vélo dans le sable. Le soleil est déjà haut car j'ai du attendre la marée descendante. Je sépare mon vélo de ses sacoches et parcours les endroits escarpés jusque trois fois, une première avec deux sacoches, puis deux autres et enfin mon vélo déchargé. Parfois ce sont carrément des dunes de sable qu'il me faut passer, ce qui ne facilite pas ma progression.



J'atteins tant bien que mal le sommet et poursuit sur une sente plus praticable pendant quelques kilomètres avant d'arriver sur une seconde plage, de 2-3 kilomètres. Le sable est dur, je jubile et la traverse aisément. Une petite pause au pied de la seconde colline, je joue la marée basse et ne peux me permettre de m'attarder. Les premiers kilomètres sont aisés, je pousse mon vélo de temps à autres mais relativement j'avance bien. Je profite des points de vue absolument magnifique que m'offre ce décor. Avant de redescendre je peux contempler les dunes de sables, similaire à la dune du pila.



Je poursuis encore un peu et la descente commence à être très escarpée. Au point qu'elle a été aménagée par des escaliers très raides eux aussi. Je tente de pousser mon vélo mais son poids a vite fait de me dépasser et m'embarquer dans sa chute. Alors je sépare ses composants encore, descends les centaines de marches avec deux sacoches, remonte, redescends avec deux autres, puis avec le vélo... pour mettre pied à terre sur 90 mile Beach... enfin! La plage s'étale à perte de vue. Je roule une première trentaine de kilomètres jusque atteindre une aire de camping. Je passe un peu de temps avec les marcheurs qui souffrent de leur premières journées, le temps que le corp s'adapte. Il faut tenir, il leur reste près de 3000kms à parcourir. Le lendemain je prend mon temps, l'aire est déserte lorsque j'émerge. Les marcheurs ont déjà levé le camp. Pour ma part il me faut attendre la marée descendante pour reprendre la route alors je ne suis pas pressé. Même à 10h30 le sable est encore trop mou, je galère, je pousse mon vélo. Je prends un moment pour me reposer et lorsque je reprends la route, la plage s'élargie bientôt, le sable est dense et dur et je peux reprendre une allure convenable.


Je roule ce jour près de soixante dix kilomètres. Un moment assez magique et exceptionnel. Je ne suis cependant pas seul, nombreux sont les pickups qui vont et viennent pour pécher. Il y a un même un bus qui balade des touristes. A la fin de la journée je suis rincé. Je me pose à Ahipara pour la nuit. Le camping est sympa et agréable. Un spot de surf non loin, alors je prend un jour pour reposer les jambes et prendre quelques vagues. Je poursuis sur une route dans les terres, mais sur la cote est de la péninsule désormais. Le décors est vraiment agréable, des collines, parfois boisées, parfois en pâture, mais un paysage très vert, très reposant. Le vent est globalement contre moi, je descends vers le sud désormais mais l'anticyclone a inversé les vents et je me retrouve toujours vent de face, malédiction du cycliste. Au moins il fait beau. Je rejoins un bras de mer qui s'insere dans les terres et le longe un moment avant de le traverser avec un ferry. J'arrive a Ramene ou je passe la nuit dans un camping sympathique avec piscine et vue sur la mer. Je fait le plein de provision dansun magasin de produits locaux et biologique, ce qui me permet de gouter aux bananes Néo Zélandaises qui ne poussent que dans le climat tropical du Northland.



Le lendemain la route est toujours aussi escarpée. Je passe un premier relief qui m'offre un point de vue sur l'embouchure, non loin de là où j'ai passé la nuit.



Je passe la foret de Waipoua et visite les arbres Kauri. Espèce endémique de Nouvelle Zélande les quelques arbres restants sont désormais très protégés. Certains sont parfois multi millénaires comme "Te Matau Ngahere" que j'ai pu visité, deuxième plus gros du pays avec un tronc de seize mètres de diamètres.



Le camping que je visais est fermé, sans plus d'informations nul part, alors je prolonge d'une vingtaine de kilomètre et arrive éreinté à l'aire de camping suivante. Je campe dans une réserve de kiwi et le soir avec quelques voyageurs nous essayons de les apercevoir sans grand succès, c'est un animal nocturne et très craintif. Je passe Dargaville et poursuis toujours face au vent jusque trouver un camping relativement déserté. La journée a été longue et difficile encore et la gérante m'offre généreusement une bière à mon arrivée, qui ne sera pas de refus. La route coté Ouest passe par la route principale et d'autres portions sans trop d'intérêt. Je décide donc de traverser jusque être de retour à Mangawhai heads où je retrouve Julianna et Harley.

Ils se rendent à Auckland et me propose de m'avancer une fois encore. Ayant déjà roulé cette portion majoritairement sur la route principale très circulée et en travaux je ne refuse pas. Ils me dépose peu avant Auckland où j'avais repéré un hôte que je voulais rencontré. Medhi est iranien et vit en Nouvelle Zélande depuis une dizaine d'année. Il a pas mal voyagé en tant que guide touristique. Je passe deux jour chez lui a retrouver mon vocabulaire de base en farsi et lui file un coup de main pour son déménagement. Le premier soir nous nous rendons au restaurant de sa compagne. Lily est d'origine chinoise et possède un coquet restaurant. Elle a un membre de son personnel absent et je me retrouve à faire la plonge au milieu des cuistot qui se cri dessus en mandarin. Mais mon effort est apprécié, on m'apporte à boire et manger, on me remercie et je passe une soirée plutôt agréable au final. Lilly s'en veut car elle pensait que j'étais un ami de longue date et non pas un voyageur de passage qui venait juste de rencontrer Medhi. Elle nous mène à un temple Bouddhiste le lendemain sur là côte est, bâti sur les hauteurs dans un endroit reculé, c'est un vrai havre de paix. Je rencontre aussi les amis de Mehdi, souvent Iranien et me baigne dans la culture perse plusieurs années après avoir visité l'Iran. Un vrai moment de voyage dans le voyage mêlé à la nostalgie et aux souvenirs.

J'atteins Auckland où je retrouve Lucy, en plein déménagement elle aussi. Je l'aide et me repose quelques jours en profitant de la ville et de ce qu'elle apporte. Je ne suis généralement pas fan des grandes villes mais toujours content d'y passer pour pouvoir profiter de ses infrastructures. Il me reste un mois avant de reprendre mon travail à Taupo pour l'été et je prévois de continuer à explorer l'ile du nord via la côte Nord Est cette fois. Affaire à suivre...




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